Décidemment, jusqu’au bout notre voyage nous aura réservé
son lot d’émerveillement et d’émotions !
Nous quittons San Francisco et redescendons vers le sud en
direction de Los Angeles par la côte ouest le long de la fameuse Highway 1.
C’est un peu le chemin des écoliers pour notre route du retour mais la côte
vaut vraiment le coup d’être parcourue…
Nous découvrons Carmel, 4 900 habitants, 850 chiens et 5
golfs, un repaire de pauvres, avec sa belle plage de sable blanc et ses maisons
croquignolesques,, puis cette route côtière magnifique et sauvage qui traverse
une région de falaises abruptes protégées avec des criques et des plages de
sable blond en contrebas, assez désertiques pour la saison. C’est sublime.
Cerise sur le gâteau, nous avons même pu voir des baleines
(bleues sans doute), repérées grâce à leur panache de souffle d’eau qui
s’ébattaient juste en bas de la falaise à quelques dizaines de mètres de la
rive rocheuse. ; mais aussi une colonie d’éléphants de mer à Piedras
Blancas, qui a paraît-il élu domicile à cet endroit depuis 25 ans et qui se
laisse observer sur la plage à une dizaine de mètres seulement, sans oublier
les pélicans qui peuplent les cailloux alentour, la tête tournée vers le
soleil couchant. Magnifique !
Nous faisons halte à Morro Bay, à quelques kilomètres au
nord de San Luis Obispo, puis repartons le lendemain. Arrêt obligatoire pour un
café et un cookie, au Madonna Inn, un temple du kitsch rose bonbon, avec une
centaine de chambres à thèmes d’un baroque absolu, de la caverne préhistorique
à la crypte d’une cathédrale, rigolo comme tout.
Nous déjeunons à Santa Barbara (bof), pour une ballade sur le
front de mer, qui fait écho à notre première du genre à Venice au début de
notre voyage.
La boucle est bouclée, good-bye America, aussi belle que déroutante, les souvenirs plein la tête, après un périple de plus
de 6 000 km !
Carmel :
Le Madonna Inn :
Ses toilettes :
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