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lundi 3 août 2015

1er  AOÛT

Départ pour Phoenix Le petit déjeuner est réduit au minimum, d’autant que ce qui est proposé est très très sucré (pâtisseries industrielles aromatisées à tout ce qu’on veut, pour ça y’a le choix !).
Sur la route, le paysage devient désertique et la température monte rapidement jusqu’à atteindre 108 ° F, soit un peu plus de 42° C.  Dès que nous quittons la Californie pour rentrer en Arizona, nous voyons apparaître les fameux cactus à trois branches si typiques du désert d’ici. Sur l’autoroute, nous avons tout le loisir de croiser les grosses voitures du Américan Way of Life. Les plus impressionnantes sont les imposants pick-ups qui tirent des caravanes grosses comme des bus, sans parler des trucks chromés jusqu’au pot. Cela ne manque pas d’allure mais bien sûr question consommation et pollution, c’est démentiel ! le décalage avec l’Europe est énorme.
Nous croisons quelques champs d’éoliennes, qui, comme tout ici, ne font pas dans la demi-mesure. Ce sont de gigantesques parcs grands comme des forêts.


Nous arrivons chez ma cousine allemande qui habite à Phoenix depuis 20 ans. Elle a désormais la double nationalité. Elle vit à Chandler, dans un quartier résidentiel tranquille et typiquement américain avec devant chaque maison un front yard d’herbe verte. Son accueil et son hospitalité dans sa si agréable intimité nous font chaud au cœur surtout après l’atmosphère blafarde de notre motel d’hier soir. Je t’adore liebe Cousine !













31 JUILLET


Enfin partis après un réveil très matinal, le vol vers LA se passe à merveille. Nous arrivons le même jour avec 9 heures de décalage. 

Le passage à l’émigration est un peu long, et il l’est encore plus chez le loueur de voiture, bref, nous enchainons une nuit blanche heure française mais nous décidons tout de même de faire un tour à Venice Beach, le rendez-vous des artistes et des marginaux. On y trouve une grande concentration de vélos californiens et de skates qui paradent sur la grande piste cyclable du front de mer. Nous trempons les pieds dans le Pacifique et nous rentrons rapidement à l’hôtel qui se trouve à 1 heure de route encore à la sortie sud ouest de la ville, dans la direction de Phoenix, notre destination de demain. On nous dit d’ailleurs qu’il vaut mieux ne pas faire de vieux os ici car la tombée de la nuit livre la plage aux nombreux homeless qui y campent. 

Nous trouvons quand même la force d’aller manger (oui ça toujours hein !). Nous décidons d’aller rapidement au DENNYS de l’autre côté de la route mais voilà, il n’y a pas de trottoir pour s’y rendre. On comprend tout de suite qu’ici le moindre trajet s’envisage en voiture ! Bon, on marchera sur la route, pour 300 mètres, faut pas exagérer quand même !











30 JUILLET

Nous avons bien failli ne pas partir.
Jeudi matin, à l’arrivée au comptoir d’Air France à Strasbourg, on ne nous trouve pas dans le fichier… Explication : nous avons réservé par Opodo. Une modification d’horaire du trajet en train jusqu’à Paris à l’initiative d’Air France ou d’Opodo (ça on ne sait pas bien) a eu pour conséquence d’annuler toutes nos réservations car nous n’avons pas rappelé Opodo pour confirmer cette modification à réception du mail reçu au mois de mai…Nous avons mal lu, quoiqu’il en soit nous n’avons jamais été relancés, ni prévenus de cette annulation. So big surprise and big stress !
Après 1 heure de tentatives pour joindre Opodo (notre train part sans nous), ils ne veulent rien savoir et s’en remettent à leurs conditions générales. La tension monte…
Air France se retranche derrière la responsabilité d’Opodo et Opodo derrière celle d’Air France. Oui, mais bon cela ne règle pas notre problème immédiat : PARTIR !
Nous avons finalement dû faire pitié, car Air France change subitement de ton et nous trouve un vol direct AR Paris-Los Angeles, nous épargnant une escale à chaque trajet à Détroit et à Mineapolis pour le lendemain matin, et ce sans surcoût.

Ce fut assez surréaliste de revenir à la maison dans la matinée. Eric avait pris un billet AR pour le tram mais s’était rendu compte juste après qu’il n’était valable que dans la même journée. Il l’a donc finalement utilisé, c’était un premier signe que la journée allait tourner court…